L'exposition Mais quel cirque ! Chagall
et Léger au pays des cercles en action est présentée en deux
volets au musée national Marc Chagall à Nice, jusqu'au 30 janvier,
et au musée national Fernand Léger à Biot, jusqu'au 5 mars.
Elle
met en lumière la fascination des deux artistes pour ce spectacle
devenu très populaire au XIXe siècle, et qui constitue un motif
récurrent d'inspiration dans leur production.
"J'ai imaginé mon cirque
dans les heures nocturnes. Il est au milieu de ma chambre. On
entend les rires et les cris" écrivait Marc Chagall.
L'artiste est attiré par l'univers du cirque ambulant et des musiciens depuis son enfance qu'il a passée à Vitebsk, en Russie. La magie des couleurs et des sons constitue pour lui une source de création poétique. Il imagine le saltimbanque comme une allégorie de l'artiste et le cirque, comme une métaphore de la vie.
Au musée national Marc Chagall à Nice sont présentées 38 gouaches sur ce thème peintes par l'artiste en 1955, et qui illustrent le recueil sur le cirque qu'il publie chez Tériade en 1967.
Certaines évoquent une nuit profonde d’un bleu zébré de la lumière des projecteurs, ou l’éclairage jaune, éclatant, souligné de rouge, de vert et de bleu. D'autres au contraire, s'appuient sur le contraste du blanc et du noir avec quelques délicates touches de bleu. Alliant fantaisie et fantastique, elles mettent en scène des personnages qui s’envolent au-dessus de la piste, ou des êtres hybrides, mi-hommes mi-animaux. Le décor bascule lui aussi dans l’irréel. La lune s'invite souvent, renforçant la dimension mystérieuse et nostalgique du cirque.
Des prêts de la collection Alain Frère complètent l'exposition en évoquant avec des costumes, des photographies et des affiches, l'univers fascinant de la piste.
L'artiste est attiré par l'univers du cirque ambulant et des musiciens depuis son enfance qu'il a passée à Vitebsk, en Russie. La magie des couleurs et des sons constitue pour lui une source de création poétique. Il imagine le saltimbanque comme une allégorie de l'artiste et le cirque, comme une métaphore de la vie.
Au musée national Marc Chagall à Nice sont présentées 38 gouaches sur ce thème peintes par l'artiste en 1955, et qui illustrent le recueil sur le cirque qu'il publie chez Tériade en 1967.
Certaines évoquent une nuit profonde d’un bleu zébré de la lumière des projecteurs, ou l’éclairage jaune, éclatant, souligné de rouge, de vert et de bleu. D'autres au contraire, s'appuient sur le contraste du blanc et du noir avec quelques délicates touches de bleu. Alliant fantaisie et fantastique, elles mettent en scène des personnages qui s’envolent au-dessus de la piste, ou des êtres hybrides, mi-hommes mi-animaux. Le décor bascule lui aussi dans l’irréel. La lune s'invite souvent, renforçant la dimension mystérieuse et nostalgique du cirque.
Des prêts de la collection Alain Frère complètent l'exposition en évoquant avec des costumes, des photographies et des affiches, l'univers fascinant de la piste.
Le plafond de l'opéra Garnier, la petite touche moderne
"Allez au
cirque. Vous quittez vos rectangles, vos fenêtres géométriques et
vous allez au pays des cercles en action", disait Fernand Léger.
Le cirque déjà fortement présent dans son enfance, revient au centre de ses loisirs. Accompagné de ses amis écrivains, peintres et musiciens comme Blaise Cendrars, Guillaume Apollinaire, Darius Milhaud, Max Jacob ou Robert Delaunay, il fréquente régulièrement le cirque Medrano et le trio de clowns Fratellini à Paris. Le cirque représente pour le peintre une métaphore de la vie.
En 1950, il réalise à la demande de l'éditeur Tériade le livre d'art intitulé Cirque. Les gouaches aux vives couleurs et les dessins en noir et blanc font revivre avec spontanéité ses souvenirs d'enfance. Léger écrit le texte après avoir achevé les illustrations. Reprenant la méthode de Cendrars, il utilise des phrases prélevées dans ses écrits antérieurs et les assemble par collage dans une logique proche du montage cinématograhique.
Dans l'exposition, la présentation intégrale des pages de l'album permet d'explorer ce thème fondateur chez Léger. Elle est accompagnée d'un florilège de peintures, de dessins et de céramiques sur le thème du cirque provenant de la collection et de prêts.
Cet événement offre l'occasion rare d'admirer un chef-d'oeuvre de la bibliophilie d'art du XXe siècle.
Le cirque déjà fortement présent dans son enfance, revient au centre de ses loisirs. Accompagné de ses amis écrivains, peintres et musiciens comme Blaise Cendrars, Guillaume Apollinaire, Darius Milhaud, Max Jacob ou Robert Delaunay, il fréquente régulièrement le cirque Medrano et le trio de clowns Fratellini à Paris. Le cirque représente pour le peintre une métaphore de la vie.
En 1950, il réalise à la demande de l'éditeur Tériade le livre d'art intitulé Cirque. Les gouaches aux vives couleurs et les dessins en noir et blanc font revivre avec spontanéité ses souvenirs d'enfance. Léger écrit le texte après avoir achevé les illustrations. Reprenant la méthode de Cendrars, il utilise des phrases prélevées dans ses écrits antérieurs et les assemble par collage dans une logique proche du montage cinématograhique.
Dans l'exposition, la présentation intégrale des pages de l'album permet d'explorer ce thème fondateur chez Léger. Elle est accompagnée d'un florilège de peintures, de dessins et de céramiques sur le thème du cirque provenant de la collection et de prêts.
Cet événement offre l'occasion rare d'admirer un chef-d'oeuvre de la bibliophilie d'art du XXe siècle.
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