Cloclo, le film biographique de Florent-Emilio Siri sur Claude François, l'idole française morte électrocutée il y a 34 ans. Le chanteur à la trajectoire étincelante mais relativement courte, de 1962 à 1978, est incarné par le jeune acteur Jérémie Renier.
Cloclo est l'histoire d'une des plus grandes vedettes française du show-business qui n'a jamais cessé de fasciner et dont les tubes sont toujours d'actualité, d'un homme passionné aux mille obsessions, d'un artiste visionnaire qui ne cessera de se réinventer au cours de sa carrière, porté par ses fans, et les femmes qui l'entouraient : ses amours, sa soeur et sa mère...
Energique, novateur, intuitif, maniaque, possessif, narcissique, généreux ou tyrannique… Claude François possédait toutes ces facettes, et bien d'autres encore. C'est ce que montre le film Cloclo, un film qui suit sagement un ordre chronologique, de sa naissance en Egypte en 1939 jusqu'à sa mort, le 11 mars 1978.
Si les succès de cette idole sont bien connus, de sa période yéyé à ses années disco, si l'on se souvient que le chanteur aux 40 tubes composa Comme d'habitude, une chanson reprise par Franck Sinatra sous le titre My Way, on connait sans doute moins les détails de son enfance en Egypte. Et surtout le traumatisme d'un retour brutal en France en 1956, à la suite de la nationalisation du canal de Suez.
Claude François, c’est une jeunesse de merde (déracinement, père mort sans avoir reparlé à son fils « saltimbanque »), une parenthèse de vaches maigres, une réussite brutale et phénoménale, une idée de génie (les Clodettes), une diversification discutable de ses activités (presse ado et de charme, parfums), un opportunisme de renard (la vague disco)...
On voit à travers ce biopic que Claude François était un personnage à la fois passionnant et controversé. Au-delà de l’artiste à succès, on sait déjà à quel point le chanteur était mégalomane, obsédé, difficile, secret, incontrôlable. C’est le grand mérite de "Cloclo" : ne faire aucun cadeau et aucune concession à l’idole.
Jérémie Renier
qui l'incarne est très ressemblant et plutôt convaincant qui lui prête sa fraîcheur, son
énergie, mais aussi sa dureté et sa violence, du début jusqu’à la fin de
sa vie.
"Cloclo" ne s’arrête jamais, enchaîne séquence sur séquence, pour ne rater aucun pan de l’existence bien replie de Claude François. A travers ce rythme soutenu, on a la sensation qu’on ne se pose jamais bien longtemps au même endroit.
Vidéo interview du réalisateur : http://www.dailymotion.com/video/xpf4q8_cloclo-interview-de-florent-emilio-siri_shortfilms?fbc=856
Si ses chansons ne cessent de passer en boucle sur les ondes françaises, l'ombre de l'artiste plane également sur un certain nombre de films. En voici donc quelques exemples, parmi tant d'autres.
On trouve tout d'abord de simples citations mais qui, chaque fois, résonnent en nous comme une réelle évidence. Ainsi, en 2002, Alain Chabat réalise Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, secondes aventures live du célèbre petit gaulois au cinéma. Or, une telle destination ne pouvait qu'inspirer son metteur en scène en faveur de Claude François (rappelons que celui-ci est né en Egypte). Fidèle à l'esprit de la bd originale (elle-même emplie de références), Chabat choisit donc d'insérer, au cours d'un dialogue, une phrase issue de la chanson Alexandrie Alexandra, suivie de son refrain. Petit rappel :
Astérix : C'est quoi cette lueur à l'horizon, Numérobis ?
Numérobis : Les lumières du port d'Alexandrie...
Astérix : ... font naufrager les papillons de ma jeunesse.
Numérobis : Hum ?
Astérix : Non, je ne sais pas pourquoi je dis ça...
[...]
Obélix : En tout cas j'ai plus d'appétit qu'un barracuda.
Astérix et Obélix (en chœur) : Ba-rra-cu-da !
Le mythe Claude François est donc resté intact, plus de trente ans après sa disparition.
"Cloclo" ne s’arrête jamais, enchaîne séquence sur séquence, pour ne rater aucun pan de l’existence bien replie de Claude François. A travers ce rythme soutenu, on a la sensation qu’on ne se pose jamais bien longtemps au même endroit.
Vidéo interview du réalisateur : http://www.dailymotion.com/video/xpf4q8_cloclo-interview-de-florent-emilio-siri_shortfilms?fbc=856
Si ses chansons ne cessent de passer en boucle sur les ondes françaises, l'ombre de l'artiste plane également sur un certain nombre de films. En voici donc quelques exemples, parmi tant d'autres.
On trouve tout d'abord de simples citations mais qui, chaque fois, résonnent en nous comme une réelle évidence. Ainsi, en 2002, Alain Chabat réalise Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, secondes aventures live du célèbre petit gaulois au cinéma. Or, une telle destination ne pouvait qu'inspirer son metteur en scène en faveur de Claude François (rappelons que celui-ci est né en Egypte). Fidèle à l'esprit de la bd originale (elle-même emplie de références), Chabat choisit donc d'insérer, au cours d'un dialogue, une phrase issue de la chanson Alexandrie Alexandra, suivie de son refrain. Petit rappel :
Astérix : C'est quoi cette lueur à l'horizon, Numérobis ?
Numérobis : Les lumières du port d'Alexandrie...
Astérix : ... font naufrager les papillons de ma jeunesse.
Numérobis : Hum ?
Astérix : Non, je ne sais pas pourquoi je dis ça...
[...]
Obélix : En tout cas j'ai plus d'appétit qu'un barracuda.
Astérix et Obélix (en chœur) : Ba-rra-cu-da !
Le mythe Claude François est donc resté intact, plus de trente ans après sa disparition.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire