mardi 22 janvier 2013

Henri Matisse



 
« L'oeuvre d'Henri Matisse perpétue au XXe siècle, à travers des recherches d'une modernité sans cesse renouvelée, la tradition du classicisme français que l'on pourrait définir par une quête continue d'une certaine pureté formelle, de la richesse chromatique, qui donnent vie à un art dominé par le souci de l'équilibre, où les passions sont dominées par la raison, où un certain plaisir de vivre assure un contrepoids salutaire aux tourments de l'esprit. 

Artiste indépendant des modes, il prête sa voix, le temps de quelques oeuvres incendiées par une couleur brutale et agressive, au fauvisme, aussitôt dépassé par l'appel de la ligne pure, sensuelle et décorative qui inaugure les grands chefs-d'oeuvres plastiques. 

 Alternent dans l'évolution du peintre des recherches éblouissantes sur la lumière, sur la couleur, sur l'architecture et la bi-dimensionnalité du tableau. 

Les compositions monumentales, hautement stylisées ainsi que les papiers découpés des dernières années, formes épurées sculptées à même la couleur dans un lyrisme serein et éblouissant, seront le couronnement de son art. 
Picasso, au sommet de sa gloire, disait, avec humour, que seul Dieu ... et Matisse ... pouvaient juger son oeuvre. »
*Extrait de Library of Congress

 


 

lundi 21 janvier 2013

Le portrait reconstitué de Vincent Van Gogh

C’est à partir de l’autoportrait de Vincent Van Gogh peint en 1889, que le photographe lituanien Tadao Cern réalise numériquement une reconstitution du visage de l’illustre peintre. Un rendu photographique saisissant.


Autoportrait de Vincent Van Gogh, 1889.

Source : http://www.bassedef.com/blog/vincent-van-gogh-tadao-cern/

lundi 14 janvier 2013

Chypre médiévale : entre Byzance, l’Orient et l’Occident (IVe-XVIe siècle) au musée du Louvre

Cette exposition se propose de retracer l’histoire artistique singulière de Chypre depuis le IVe siècle, date de la fondation de Constantinople et du triomphe de la religion chrétienne dans tout l’Empire romain, jusqu’à la conquête de l’île par les Turcs en 1571.

Carrefour des civilisations, la Chypre médiévale est d'une richesse insoupçonnée. 
Grâce à ces œuvres surprenantes, rarement rassemblées, le public découvrira l’histoire exceptionnelle d’un territoire objet de toutes les convoitises.

 
 Fragment de mur peint : Saint Demetrios, provenant de l’église Saint Antoine, Kellia
© Kikkos-Nicosie , Museum of the Holy Monastery

L’île de Chypre, aux portes de l’Orient, est d’abord jusqu’au VIIe siècle une riche province de l’Empire byzantin, puis se situe jusqu’au Xe siècle au cœur de la lutte entre Arabes et Byzantins.

En 965, elle redevient pleinement byzantine pour deux siècles. Conquise par Richard Cœur de Lion en 1191, à l’issue de la troisième croisade, elle échoit, l’année suivante aux Lusignan, qui y fondent un royaume, lui-même cédé en 1489 aux Vénitiens. Chypre est alors l’un des joyaux de la Sérénissime, jusqu’à la conquête turque de 1571.
L’île a vu se succéder les puissances byzantines, arabes, anglaises et vénitiennes avant de tomber aux mains des Turcs.

 Si l’héritage byzantin dominait dans les basiliques et églises orthodoxes, l’art de Chypre assimila d’autres influences. 
L’exposition montrera entre autres comment l’île s’est ouverte progressivement au style gothique, avec la construction de grandes cathédrales, puis à l’art de la Renaissance.

La synthèse unique qui s’opéra à Chypre s’illustre aussi dans une diversification des techniques et des sujets représentés : peinture d’icônes dite « de croisades », art de cour, céramiques profanes à décor courtois. C’est ce riche patrimoine que l’exposition fera découvrir.

vendredi 11 janvier 2013

Une cure du bonheur !


Qu’est-ce que le bonheur pour vous ?

Suite à la parution du Premier Rapport Mondial sur le Bonheur : la France arrive à la 23ème position. Commandé par les Nations Unies, le premier Rapport Mondial sur le Bonheur a été mené par la prestigieuse université américaine Columbia University.









Le bonheur est :
- subjectif, éphémère et volatile
- l'instant présent le "ici et maintenant", la perfection d'un instant : l'air, l'eau, la fraicheur, une fragrance, un regard, une couleur, un mot, une saveur, une harmonie salé/sucré, cru/cuit dur/mou...
- "S'il te manque quelque chose, cherche dans ce que tu as déjà"... et si on commençait par ça ?
-   tout ce qui est bon dans la vie 

Une attitude à adopter

Le bonheur, on peut effectivement le trouver, mais il faut avoir travaillé et être prêt pour cela. Il est dans:
- l'amour (le véritable, celui qui donne sans vouloir récupérer)
- la paix intérieure, la sérénité
- la sagesse 
- le discernement
- la compassion
- l'harmonie de son "maitre" extérieur avec son "être" intérieur 
- le détachement
- l'épanouissement

Concrètement, c'est :


* Donner du sens à notre vie

* Etre intensément conscient de ce que nous vivons et profiter de l'instant présent > Carpe Diem ! C’est prendre tous les petits bonheurs que s'offre à nous dans notre vie 

* Aimer, donner du bonheur autour de soi.

* Etre en accord avec soi même, assumer nos choix de vie et nos erreurs et exprimer nos émotions

* Nous relaxer

* Cultiver votre optimisme, Voir plus facilement le côté positif des événements
Le bonheur c'est de savoir positiver dès le réveil, apprendre à partager le peu de bonheur que l'on a et d'arrêter l'hypocrisie journalière mais les français ne savent pas faire.
Une preuve ? 


* Rompre le cercle vicieux des ruminations et des reproches, mieux gérer les conflits

La critique peut être positive et constructive. Les consensus mou ou les approbations de façade vs l'expression des conflits pour aider à les résoudre ou bien les dépasser et passer à autres chose, c'est bien aussi.
* Développer ses forces et savoir vous appuyer en toute confiance dessus

* Prendre du recul et dédramatiser les petits soucis quotidiens

* Développer votre sens de l'humour, votre gaieté et votre joie de vivre en profondeur

Le rire est une des clés du bonheur, il y en a bien d'autres ! ;)

* Savourer la gratitude, ouvrir votre cœur et mieux nous aimer

* Prendre pleinement possession de vous-même et stimuler votre créativité

* Savoir identifier l'essentiel dans votre vie et le mettre en pratique dès maintenant

* Découvrir le véritable but de votre vie et apprendre à tout mettre en oeuvre pour le concrétiser.

Le bonheur est aussi une quête qui se construit tout au long de la vie et qui donne du sens à sa vie alors que le plaisir est une émotion éphémère très personnelle qui se vit quotidiennement ou presque.

Etre heureux, c'est être en accord avec soi-même, c'est assumer notre véritable identité dans tout ce qu'elle renferme, c'est assumer nos choix de vie qui vont parfois à l'encontre de ce que nous dicte notre société, c'est assumer aussi nos erreurs, ce qui nous ouvrira à une plus grande tolérance et à une réelle ouverture aux autres...

Les paramètres du bonheur varient en fonction des étapes de la vie: découverte de la relation a l adolescence, réussites diverses dans la 1ere partie de la vie adulte, construction personnelle et familiale, puis consolidation du bonheur auprès de ses proches, recherche du deuxième souffle, capitalisation sur son expérience dans la 2eme partie. 



Le but de l’être humain est d’être

Souvent, nous nous attachons plus à faire des choses, à les posseder en pensant que cela va nous rendre heureux. Ce qui nous rend heureux en réalité, ce n’est pas ce que nous possédons ou nous faisons, c’est l’état d’être que nous ressentons (ou croyons que nous allons ressentir) en faisant ou en ayant ces choses.

L’auberge du bonheur n’est pas le lieu ou l’on fait

En cherchant à faire, à posséder, nous ne pouvons finalement que avoir un bonheur temporaire. Car, tout ce qui se fait, tout ce qui se possède a une durée limité. Autrement dit, si vous pensez qu’être heureux, c’est posséder et faire, vous vous enchainez à devoir toujours courir vers plus de biens, plus de choses à faires. C’est exactement comme une drogue. Et tout cela reste illusoire bien évidement.

Une certaine joie issue de la possession ou du faire peut amener à la déprime parce que on a eu l’illusion que ce que l’on avait fait ou eu était le bonheur. Ainsi, la perte de ce bonheur temporaire va nous déprimer. Et nous déprimerons encore plus si nous entretenons l’illusion que nous devons courir vers cet extérieur pour l’avoir de nouveau.

Les portes du bonheur sont en nous

phrase bonheurLa poésie du bonheur, c’est comprendre que notre monde est illusion et que les portes du bonheur ne sont pas à l’extérieur de nous. Vous pouvez garder des objectifs extérieurs mais privilégiez vos objectifs intérieurs.

En faisant ce ménage dans vos buts, vous allez définir dans votre vie des buts intérieurs comme avoir plus confiance en vous, être plus calme, développer l’amour en vous. Car, ce sont ces états intérieurs qui vont vous rendre heureux et vous faire grandir. Ce sont des portes qui vous permettrons de mieux profiter de justement tout ce qui est extérieur à vous. Ainsi, vous le comprenez maintenant, ce n’est pas l’extérieur qui conditionne l’intérieur mais l’intérieur qui conditionne l’exterieur.

L’intérieur amène l’extérieur


http://www.coaching-facile.com/

Vincent Van Gogh, rêves de Japon - Hiroshige, l'art du voyage

 
 
Les deux expositions présentées simultanément sur les deux sites de la Pinacothèque, permettent aux visiteurs de confronter l'oeuvre de Van Gogh à celle d'Hiroshige.

Tout le monde en France est persuadé que l’artiste japonais le plus célèbre est Hokusai. C’est une erreur qui amuse beaucoup au Japon.En effet, le Léonard de Vinci japonais n’est pas le maître de La Vague mais un autre qui n’a encore jamais eu l’honneur des musées en France : Utagawa Hiroshige. Pourtant au temps des impressionnistes, Hiroshige est de loin l’artiste qui a le plus fasciné l’ensemble du groupe des jeunes contestataires des Salons.


 

Depuis, et malgré sa notoriété unique au Japon et dans le monde, la France semble l’avoir ignoré, oublié ou négligé. L’exposition que la Pinacothèque de Paris présente aujourd’hui est avant tout une réparation de cet oubli majeur de la muséographie française puisqu’il n’y a jamais eu d’exposition du Maître d’Edo.
 
C’est également l’occasion d’une mise en perspective unique, puisque l’œuvre de Hiroshige a été la principale référence de Van Gogh. C’est lui qui, de loin, l’inspira le plus, au point que toutes les scènes et tous les paysages peints par Van Gogh à partir de 1887 sont comme des références directes ou indirectes à l’art d’Hiroshige.

 

L’exposition Hiroshige est d’ailleurs présentée concomitamment à l’exposition Van Gogh, comme en étant la « seconde partie ». Ceci pour permettre aussi de rendre tangible les confrontations entre les deux artistes et surtout pour pénétrer, comme Van Gogh le fit en son temps dans la galerie de Siegfried Bing, dans l’univers exceptionnel de Hiroshige.
  
Cet univers est avant tout celui du voyage. Au-delà des vues aujourd’hui classiques d’Edo, le Tokyo d’avant 1868, Hiroshige va nous entraîner dans deux voyages mythiques, en nous faisant emprunter les deux routes qui relient Edo à Kyoto. Il y a la route du sud dite Tōkaidō et la route du nord dite Kisokaidō. En s’arrêtant dans chacun des villages de ces deux routes, une cinquantaine par trajet, les œuvres de Hiroshige nous font pénétrer dans ce Japon imaginaire et ancestral, ce monde rêvé. Mais c’est avant tout un voyage intérieur auquel nous invite Hiroshige, un voyage de méditation.

Hiroshige est l’un des derniers maîtres dans la tradition de l’ukiyo-e. Il a porté ce genre, le plus remarquable de la prospère période d’Edo, jusqu’à un niveau inégalé. L’ukiyo-e, littéralement « images du monde flottant » désigne le style d’estampes très coloré propre à l’époque d’Edo. Il est question d’y représenter la nature aux quatre saisons, le passage du temps, mais aussi la vie de la cité dans l’excès des sensations qu’elle offre aux corps. 


Cette première exposition de Hiroshige à Paris est rendue possible grâce au travail considérable du commissaire de l’exposition Matthi Forrer, éminent spécialiste de l’art de Hiroshige et conservateur au musée de Leyde, qui a accepté de nous prêter à titre exceptionnel l’ensemble des œuvres montrées aujourd’hui.

La Pinacothèque de Paris organise, du 3 octobre 2012 au 17 mars 2013, une exposition simultanée de l’art de Van Gogh et de celui de Hiroshige. Cette exposition est l'occasion de se rendre compte comment Van Gogh s'est inspiré de l'art d'Hiroshige.

Artiste torturé, dont l'oeuvre est caractérisée par la déraison et le tourment, Van Gogh s'est inspiré de l'art d'Hiroshige : un art qui repose sur la solidité, la composition, le voyage, la sérénité et la paix intérieure. Les oeuvres présentées démontrent l'importance du Japonisme dans l'art impressionniste.

« L’art de Van Gogh se transforme en une reprise moderne et tourmentée des thèmes et des sujets que Hiroshige a peints un demi-siècle auparavant à l’autre bout du monde». Art japonais que Vincent Van Gogh a probablement découvert chez le marchand parisien d’estampes Siegfried Bing.