Découverte des Nymphéas de Monet, une merveille à découvrir au Musée de l'Orangerie (Jardin des Tuileries - M° Concorde) et au Musée Marmottan (M° La Muette 16e)
« Je suis complètement absorbé par le travail. Ces paysages d’eau et 
de reflets sont devenus une obsession. », existe-t-il une plus belle 
confession de Claude Monet sur son travail à Giverny.
L’obliquité flottante des nymphéas et la verticalité reflétée 
des saules pleureurs se croisent, s’entremêlent puis se noient l’un dans
 l’autre. Miroitement figé, dégradé de couleurs, formes allusives, le temps
 s’évanouit à la surface des profondeurs. Comment la composition 
unit-elle eau et reflet ?
« Parterre d’eau»  et « parterre céleste»  selon les termes de Marcel
 Proust, le bassin aux nymphéas que Monet aménage à partir 1890 dans sa 
propriété de Giverny deviendra le thème de la dernière « série»  des 
paysages qui l’occupera jusqu’à sa mort en 1926. Monet s'attacha à représenter son jardin au rythme des variations
 de la lumière.
Le terme de « nymphéa» 
 est le terme scientifique du nénuphar blanc que Monet faisait pousser 
avec d’autres plantes aquatiques dans son « jardin d’eau»  bordé de 
roseaux, de saules pleureurs et de glycines. 
Universellement connue, la série des « nymphéas» est indissociable du nom de l’artiste et résume ses ultimes recherches sur la représentation de la réalité objective de la lumière, de l’espace et de la couleur alors qu’il est en butte aux atteintes de la cataracte.
Ces compositions sont sans perspective et rythmée par les fleurs de nymphéas. Le peintre donne ainsi "l'illusion d'un tout sans fin, d'une onde sans horizon et sans rivage".
Universellement connue, la série des « nymphéas» est indissociable du nom de l’artiste et résume ses ultimes recherches sur la représentation de la réalité objective de la lumière, de l’espace et de la couleur alors qu’il est en butte aux atteintes de la cataracte.
Ces compositions sont sans perspective et rythmée par les fleurs de nymphéas. Le peintre donne ainsi "l'illusion d'un tout sans fin, d'une onde sans horizon et sans rivage".
Ce tableau est basé sur un effet de bichromie (seulement deux 
couleurs, le bleu et le vert) ponctuée par quelques touches de blanc, 
carmin et ocre pour les nymphéas.
Le tableau 
semble s’immobiliser et les deux surfaces, celle de l’eau et de son 
reflet, se rejoindre dans la surface même de la peinture. Nous sommes là
 très près du passage qui va s’opérer pendant ce siècle, ou la surface 
du tableau va devenir le lieu de la recherche des peintres et donner 
naissance à l’abstraction.
Y a t il encore une composition dans ce tableau ou plus rien ne bouge
 et ou l’espace en profondeur semble disparaître. 
Le jeu du reflet  et de lumière basé sur le miroitement, est ici 
l’élément central ; c’est elle qui fait miroiter la lumière de ce 
tableau, mais peut-on encore dire qu’il y a ici une  lumière, il serait 
plus juste de parler d’ambiance bleue, ce bleu pénètre dans le regard et
 c’est lui qui s’impose plus qu’une lumière. Monet fait vibrer son 
tableau en jouant sur un certain nombre de couleurs limitées et sur les 
petits espaces de toile laissés blancs ; il mêle à son bleu des carmins 
et des vermillons, un peu de jaune et d’orangé dans le cœur des fleurs, 
un peu de bruns dans certains endroits bien précis et c’est tout, la 
base de coloris reste le bleu et le vert en deux tonalités ; celle des 
feuilles de nymphéas et celle du reflet des branches de saule pleureur.
« les nerfs surmenés par le travail se seraient détendus là, selon 
l’exemple reposant de ces eaux stagnantes, et, à qui l’eût habitée, 
cette pièce aurait offert l’asile d’une méditation paisible au centre 
d’un aquarium fleuri... » 
Source : Mieux se connaitre 






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