Cette exposition se propose de retracer l’histoire artistique singulière de
Chypre depuis le IVe siècle, date de la fondation de Constantinople et du
triomphe de la religion chrétienne dans tout l’Empire romain, jusqu’à la
conquête de l’île par les Turcs en 1571.
Carrefour des civilisations, la Chypre médiévale est d'une richesse
insoupçonnée.
Grâce à ces œuvres surprenantes, rarement rassemblées, le public découvrira l’histoire exceptionnelle d’un territoire objet de toutes les convoitises.
Grâce à ces œuvres surprenantes, rarement rassemblées, le public découvrira l’histoire exceptionnelle d’un territoire objet de toutes les convoitises.
Fragment de mur peint : Saint Demetrios, provenant de l’église Saint
Antoine, Kellia
© Kikkos-Nicosie , Museum
of the Holy Monastery
L’île de Chypre, aux portes de l’Orient, est d’abord jusqu’au VIIe siècle
une riche province de l’Empire byzantin, puis se situe jusqu’au Xe siècle au cœur
de la lutte entre Arabes et Byzantins.
En 965, elle redevient pleinement byzantine pour deux siècles. Conquise par
Richard Cœur de Lion en 1191, à l’issue de la troisième croisade, elle échoit,
l’année suivante aux Lusignan, qui y fondent un royaume, lui-même cédé en 1489
aux Vénitiens. Chypre est alors l’un des joyaux de la Sérénissime, jusqu’à la
conquête turque de 1571.
L’île a vu se succéder les puissances byzantines, arabes, anglaises et
vénitiennes avant de tomber aux mains des Turcs.
Si l’héritage byzantin dominait dans les basiliques et églises orthodoxes,
l’art de Chypre assimila d’autres influences.
L’exposition montrera entre autres comment l’île s’est ouverte progressivement au style gothique, avec la construction de grandes cathédrales, puis à l’art de la Renaissance.
L’exposition montrera entre autres comment l’île s’est ouverte progressivement au style gothique, avec la construction de grandes cathédrales, puis à l’art de la Renaissance.
La synthèse unique qui s’opéra à Chypre s’illustre aussi dans une
diversification des techniques et des sujets représentés : peinture
d’icônes dite « de croisades », art de cour, céramiques profanes à décor
courtois. C’est ce riche patrimoine que l’exposition fera découvrir.
Sources :Blog.passion-histoire.net
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