Les deux expositions présentées simultanément sur les deux sites de la
Pinacothèque, permettent aux visiteurs de confronter l'oeuvre de Van Gogh à
celle d'Hiroshige.
Tout le monde en France est persuadé que l’artiste japonais le plus célèbre est Hokusai. C’est une erreur qui amuse beaucoup au Japon.En effet, le Léonard de Vinci japonais n’est pas le maître de La Vague mais un autre qui n’a encore jamais eu l’honneur des musées en France : Utagawa Hiroshige. Pourtant au temps des impressionnistes, Hiroshige est de loin l’artiste qui a le plus fasciné l’ensemble du groupe des jeunes contestataires des Salons.
Tout le monde en France est persuadé que l’artiste japonais le plus célèbre est Hokusai. C’est une erreur qui amuse beaucoup au Japon.En effet, le Léonard de Vinci japonais n’est pas le maître de La Vague mais un autre qui n’a encore jamais eu l’honneur des musées en France : Utagawa Hiroshige. Pourtant au temps des impressionnistes, Hiroshige est de loin l’artiste qui a le plus fasciné l’ensemble du groupe des jeunes contestataires des Salons.



Depuis, et malgré sa notoriété unique au Japon et dans le monde, la France
semble l’avoir ignoré, oublié ou négligé. L’exposition que la Pinacothèque de
Paris présente aujourd’hui est avant tout une réparation de cet oubli majeur de
la muséographie française puisqu’il n’y a jamais eu d’exposition du Maître
d’Edo.



Hiroshige est l’un des derniers maîtres dans la tradition de l’ukiyo-e. Il a porté ce genre, le plus remarquable de la prospère période d’Edo, jusqu’à un niveau inégalé. L’ukiyo-e, littéralement « images du monde flottant » désigne le style d’estampes très coloré propre à l’époque d’Edo. Il est question d’y représenter la nature aux quatre saisons, le passage du temps, mais aussi la vie de la cité dans l’excès des sensations qu’elle offre aux corps.
Cette première exposition de Hiroshige à Paris est rendue possible grâce au travail considérable du commissaire de l’exposition Matthi Forrer, éminent spécialiste de l’art de Hiroshige et conservateur au musée de Leyde, qui a accepté de nous prêter à titre exceptionnel l’ensemble des œuvres montrées aujourd’hui.
La Pinacothèque de Paris organise, du 3 octobre 2012 au 17 mars
2013, une exposition simultanée de l’art de Van Gogh et de celui de Hiroshige.
Cette exposition est l'occasion de se rendre compte comment Van Gogh s'est
inspiré de l'art d'Hiroshige.
Artiste torturé, dont l'oeuvre est caractérisée par la déraison et le tourment, Van Gogh s'est inspiré de l'art d'Hiroshige : un art qui repose sur la solidité, la composition, le voyage, la sérénité et la paix intérieure. Les oeuvres présentées démontrent l'importance du Japonisme dans l'art impressionniste.
« L’art de Van Gogh se transforme en une reprise moderne et tourmentée des thèmes et des sujets que Hiroshige a peints un demi-siècle auparavant à l’autre bout du monde». Art japonais que Vincent Van Gogh a probablement découvert chez le marchand parisien d’estampes Siegfried Bing.
Artiste torturé, dont l'oeuvre est caractérisée par la déraison et le tourment, Van Gogh s'est inspiré de l'art d'Hiroshige : un art qui repose sur la solidité, la composition, le voyage, la sérénité et la paix intérieure. Les oeuvres présentées démontrent l'importance du Japonisme dans l'art impressionniste.
« L’art de Van Gogh se transforme en une reprise moderne et tourmentée des thèmes et des sujets que Hiroshige a peints un demi-siècle auparavant à l’autre bout du monde». Art japonais que Vincent Van Gogh a probablement découvert chez le marchand parisien d’estampes Siegfried Bing.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire