Modigliani est indifférent des avant-gardes qui se développent autour de
lui et reste fidèle à son style.

Le cas de Modigliani est assez insolite.
L'essentiel de sa carrière, qui se déroule entre tumulte et ivresse, fureur et passion, s'échelonne sur une dizaine d'années seulement.
Dans son œuvre, aucune nature morte, deux modestes paysages, mais une longue suite de nus féminins et une multitude de portraits qui dépassent la mièvrerie par leur approche lucide, désabusée, tragique.
L'essentiel de sa carrière, qui se déroule entre tumulte et ivresse, fureur et passion, s'échelonne sur une dizaine d'années seulement.
Dans son œuvre, aucune nature morte, deux modestes paysages, mais une longue suite de nus féminins et une multitude de portraits qui dépassent la mièvrerie par leur approche lucide, désabusée, tragique.

Il devint l’un des grands peintres de la femme du 20ème
siècle. Il choisit ses modèles parmi les gens du peuple, dans les cafés de
Montparnasse, ou dans les rues de Paris. Sa maîtrise de la couleur lui fut
propre, unique.

Dans les années 1915-1930, Jonas Nette a permis à des artistes fauchés comme Modigliani et Soutine de travailler grâce à son soutien financier.
Bien que
l'on ait reproché à Modigliani son style répétitif (yeux en amande...), ce schéma
ne nuit pas à l'expression de la personnalité des modèles (Fillette en bleu 1918).

Quelques mois plus tard, le 24 janvier 1920, l'artiste italien est emporté par une méningite tuberculeuse à l'âge de 35 ans. Jeanne Hébuterne, sa femme, proche d'accoucher, se donne la mort deux jours plus tard.
La mort prématurée de Modigliani va auréoler de légende son œuvre, pourtant peu appréciée de son vivant vu comme un prince ivrogne, consumée et sublimée par les excès.
Source : France Télévisions
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